UKRAINE : lundi 25 mars projection du film « Bataillon Invisible »

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Le documentaire « Bataillon Invisible » a été l’un des outils majeurs d’une vigoureuse campagne contre l’invisibilisation des femmes qui combattent l’invasion poutinienne les armes à la main et pour l’égalité de leurs droits, aujourd’hui consacrés par la loi. Une belle victoire mais un combat qui continue contre les discriminations à l’armée et dans la société.

Lundi 25 mars à 19 heures
projection exceptionnelle du film ukrainien
« Bataillon Invisible »
sur les femmes qui combattent dans l’armée ukrainienne,
suivie d’un débat en visio avec Kyiv
(Maison de l’Amérique latine –
217 boulevard Saint Germain 75007 Paris)

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6 portraits-témoignages de soldates, tournés par 3 réalisatrices ukrainiennes : Alina Gorlova, Svitlana Lyschynska et Iryna Tsilyck. La productrice de ce remarquable documentaire, Maria Berlinska, a combattu dans le Donbass (bataillon Aidar) et fondé le Centre ukrainien de reconnaissance aérienne qui offre une formation gratuite au pilotage de drones militaires. Continuer à lire … « UKRAINE : lundi 25 mars projection du film « Bataillon Invisible » »

« Babi Yar. Contexte » de S  Loznitsa, contribution fondamentale à la mémoire des Juifs d’Ukraine.

Le dimanche 3 mars à 16h, l’UPJB projette le film de Sergei Loznitsa « Babi Yar. Contexte ». C’est un documentaire qui s’appuie de 10 ans de recherche dans les archives cinématographiques et qui permet de reconstituer la dynamique des événements qui ont produit le massacre le plus important de Juifs en Ukraine dans leur propre ville, Kiev. 33 771 personnes ont été assassinées à Babi Yar en deux jours : les 29 et 30 septembre 1941. A partir de 1948, la campagne antisémite du pouvoir stalinien a interdit toute commémoration de ce massacre.

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Nous reproduisons l’article de Jacques Mandelbaum publié par dans « Le Monde » du 14 septembre 2022.

« Babi Yar. Contexte » : dans la mémoire sombre de l’Ukraine Continuer à lire … « « Babi Yar. Contexte » de S  Loznitsa, contribution fondamentale à la mémoire des Juifs d’Ukraine. »

Violences sexistes et sexuelles

Le cinéma français est un des derniers endroits où la domination masculine est légitimée et même valorisée.

Avec l’aimable autorisation de Geneviève Sellier

Entretien avec Sarah Brethes, publié sur Mediapart le 14 janvier 2024

Pour la chercheuse Geneviève Sellier, les résistances au mouvement #MeToo sont à chercher dans le culte voué à l’artiste masculin en France. Mais la nouvelle brèche ouverte dans cette « forteresse » après les affaires Depardieu et Jacquot est, selon elle, « de plus en plus large ».

Le vent est-il enfin en train de tourner ? Depuis la diffusion d’images montrant Gérard Depardieu – mis en examen pour « viol » et accusé par treize femmes d’agressions sexuelles – tenir des propos abjects sur une fillette de 10 ans avant d’être porté aux nues par le chef de l’État et défendu par une cinquantaine d’artistes dans une tribune orchestrée par l’extrême droite, c’est un « backlash » inattendu qui a eu lieu. Le retour de bâton ne s’est cette fois pas abattu sur les militantes féministes mais sur leurs adversaires : plusieurs textes rassemblant, eux, des milliers de signataires, parmi lesquel·les de très grands noms de la culture, femmes et hommes, ont appelé à mettre fin à l’impunité des agresseurs dans le milieu du cinéma. Jeudi soir, des rassemblements féministes ont eu lieu dans plusieurs villes de France, notamment à Paris, en présence notamment d’actrices comme Anna Mouglalis.

Quatre années après la prise de parole d’Adèle Haenel dans les colonnes de Mediapart, c’est une autre comédienne, Judith Godrèche, qui vient aussi de bousculer les consciences en évoquant publiquement « l’emprise » et la « manipulation » exercées sur elle par le réalisateur Benoît Jacquot alors qu’elle avait 14 ans et lui 40. Et qui donne à voir dans une série, Icon of French Cinema, la puissance de la domination masculine.

Geneviève Sellier, professeure émérite en études cinématographiques à l’université Bordeaux-Montaigne, animatrice du site collectif de critique féministe Le genre et l’écran, décrypte ce moment. Continuer à lire … « Violences sexistes et sexuelles »

Filma, festival du film féministe ukrainien

Entretien avec le collectif Filma

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Du 27 novembre 2023 au 10 décembre, Filma, le festival du film féministe ukrainien, propose des films sur son site accessible dans toute l’Ukraine et le monde entier. « Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être un processus de co-création, avec des chances égales pour tous les participants, au lieu du processus strictement hiérarchique privilégié par les réalisateurs privilégiés. Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être moins pro-gouvernemental et plus politiquement conscient, moins prédateur et plus sensible aux humains et aux non-humains. Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être moins axé sur la culture des tapis rouges et des célébrités, et plus inclusif et socialement responsable. Nous nous appelons Filma parce qu’il est important pour nous de réfléchir ensemble aux possibilités et aux responsabilités du cinéma à long terme. Le festival a été créé par un collectif féministe comme plateforme collaborative pour des films qui répondent aux principes du féminisme intersectionnel, de l’antiracisme, de l’anticolonialisme, de l’inclusion et d’une culture du consentement. Des conversations avec les auteurs et protagonistes des films, ainsi qu’avec des chercheurs et activistes, font partie intégrante du programme » expliquent les organisatrices du festival qui ont bien voulu répondre à nos questions.
Patrick Le Tréhondat Continuer à lire … « Filma, festival du film féministe ukrainien »

A Kiev, un festival de cinéma rattrapé par la guerre

L’exil, le martyre de Marioupol, la vie des soldats au front… De nombreux courts-métrages et documentaires de cinéastes ukrainiens portant sur le conflit en cours ont été présentés au Festival international du film Molodist, qui s’est tenu fin octobre dans la capitale ukrainienne.

Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant)

Lettre de Kiev
Minutes de silence pour les soldats tombés au front, petit film pour commémorer les membres de la communauté du cinéma engagés dans l’armée, ainsi que pour ceux ayant été tués : le Festival international du film Molodist (« jeunesse », en ukrainien) qui s’est tenu à Kiev du 21 au 29 octobre avait beau se dérouler à l’arrière, dans une atmosphère qui pourrait se rapprocher de celle d’un pays en paix, la guerre n’a cessé de se rappeler au public durant toute la semaine. Mais la réalité de l’Ukraine depuis bientôt deux ans a surtout été racontée au travers des productions de cinéastes ukrainiens qui ont présenté des courts-métrages et des documentaires et dont la majorité traitait de la question du conflit.
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La LDH soutient « Je vous salue salope », un documentaire de Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist

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Sortie le 4 octobre 2023

Un titre violent, à l’image des violences inouïes qu’ont subies, subissent encore pour certaines, les quatre protagonistes de ce film : insultes de la pire espèce, images dégradantes, menaces de viol, de mort, via Internet et les réseaux sociaux. Un déferlement de haine qui fait froid dans le dos et nous rappelle à quel point la misogynie est encore présente, et virulente.

Les deux réalisatrices, qui ont travaillé 7 ans sur ce film, ont recueilli avec une belle qualité d’écoute les témoignages de ces femmes, qui racontent et analysent leur douloureuse histoire avec beaucoup d’intelligence, de perspicacité, sans occulter la peur qui les saisit parfois. Continuer à lire … « La LDH soutient « Je vous salue salope », un documentaire de Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist »

Festival de Cannes : Pas d’honneur pour les agresseurs !

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Le Festival de Cannes, ce sera sans nous ! Le cinéma qui célèbre les agresseurs participe à la banalisation des violences masculines et à la silenciation des femmes. Boycottons-le !

En 2017, le mouvement #MeToo naît dans l’industrie du cinéma aux Etats-Unis et provoque une prise de conscience mondiale sur le caractère systémique des violences masculines faites aux femmes.

6 ans après, à rebours de ce mouvement, le cinéma français ne cesse de montrer sa solidarité et sa complaisance envers les hommes accusés de violences, dont la carrière et la réputation restent préservées. Cette valorisation sociale, médiatique et professionnelle des agresseurs banalise les violences masculines, dans un mépris total des femmes et des enfants qui en sont victimes. Continuer à lire … « Festival de Cannes : Pas d’honneur pour les agresseurs ! »

Ukraine CombArt : 10 mai, projection d’Atlantis, de Valentyn Vasyanovych)

« Chaque fragment d’art est une brique de notre forteresse »
(Maksym Nakonechnyi, cinéaste ukrainien)

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Ukraine CombArt : 10 mai, projection d’Atlantis, de Valentyn Vasyanovych)

L’association Ukraine CombArt organise le mercredi 10 mai au cinéma le Lincoln (75008 Paris), à partir de 19 heures, une projection exceptionnelle d’Atlantis, du cinéaste ukrainien Valentyn Vasyanovych, suivie d’un échange en visio avec le réalisateur basé à Kyiv.

Ukraine CombArt : Mercredi 10 mai, projection exceptionnelle d’Atlantis, du cinéaste ukrainien Valentyn Vasyanovych.

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10 mai 2023 : L’association de solidarité avec les artistes ukrainiens et les volontaires de la Défense territoriale Ukraine CombArt organise une projection exceptionnelle d’Atlantis, film d’anticipation sur les conséquences d’une guerre totale en Ukraine. Cette projection au cinéma Le Lincoln (14 rue Lincoln – 75008 Paris) sera suivie d’un échange en visio depuis Kyiv avec son réalisateur, Valentyn Vasyanovych,et d’un apéritif 100% ukrainien. Continuer à lire … « Ukraine CombArt : 10 mai, projection d’Atlantis, de Valentyn Vasyanovych) »

Ukraine CombArt : 2 février, projection exceptionnelle de « Butterfly Vision », du cinéaste ukrainien Maksym Nakonechnyi

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L’association de solidarité avec les artistes ukrainiens et les volontaires de la Défense territoriale Ukraine CombArt organise une projection exceptionnelle de Butterfly Vision, du cinéaste ukrainien Maksym Nakonechnyi, le jeudi 2 février à partir de 19h30 au cinéma Les 7 Parnassiens : 98 boulevard du Montparnasse – 75014 (Métro Vavin).

Cette projection, organisée en partenariat avec Nour Films, distributeur français du film, et les 7 Parnassiens, cinéma d’art et d’essai, sera suivie d’un débat avec Maksym Nakonechnyi (en visio-conférence depuis l’Ukraine), Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue, et Perrine Poupin, sociologue, toutes deux très engagées pour l’Ukraine.

Du 1er au 3 février, la galerie des 7 Parnassiens accueillera une exposition-vente des tee shirts Ukraine CombArt (vendus pour financer l’achat et l’acheminement de générateurs) et des affiches See2Live, réalisées par des artistes ukrainien.ne.s et français.e.s, projet coordonné par Artem Iurchenko, président d’Ukraine CombArt. Continuer à lire … « Ukraine CombArt : 2 février, projection exceptionnelle de « Butterfly Vision », du cinéaste ukrainien Maksym Nakonechnyi »

Le cinéma ukrainien, outil de connaissance pour la solidarité

Les stéréotypes de la propagande de Poutine circulent abondamment sur les réseaux sociaux. Ils se concentrent sur l’idée que la société ukrainienne serait dominée par une extrême droite nationaliste et que les Ukrainiens et Ukrainiennes, loin d’être les acteurs et les actrices de leur propre histoire, ne seraient en fin de compte que des marionnettes passives au service de l’OTAN. C’est ce qu’exprime notamment cette petite phrase « les États-Unis mèneront leur guerre contre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien ». Même parmi les personnes qui expriment leur solidarité avec l’Ukraine, la curiosité fait souvent défaut pour comprendre ce qu’est la société ukrainienne.

Depuis Maïdan (2014), le cinéma ukrainien a pris un essor remarquable. Dans une production très diversifiée, les cinéastes d’Ukraine ont construit une vision kaléidoscopique de leur société, sans avoir défini préalablement un projet précis ni son cadre. Le tournant pris par le cinéma ukrainien après Maïdan reflète à la fois le mouvement d’une société qui s’interroge sur ce qu’elle est et l’enthousiasme de générations nouvelles engagées dans une rupture avec le passé dans un mouvement où les interrogations sur l’identité d’une nation ukrainienne ne se réduisent pas à des définitions linguistiques, ethniques ou territoriales. Dans cette nouvelle vague, les femmes jouent un rôle important et cela se reflète dans les thématiques abordées. En un sens, Poutine et les dirigeants russes voient plus clair que ces Européens de l’Ouest qui raisonnement en termes de géopolitique sur les frontières et des alliances. Lorsque les dirigeants russes considèrent l’Ukraine comme une menace existentielle pour la Russie, ils révèlent une angoisse réelle qui est moins liée à l’extension possible de l’OTAN qu’au constat qu’une autre société de 45 millions d’habitants a commencé à se développer dans une direction opposée à celle de la Russie alors même que les liens entre les deux sociétés sont d’une très grande intensité. Il y a là une nette différence par rapport à une guerre coloniale classique où l’ennemi est caractérisé par son altérité totale et peut être déshumanisé. La simple existence de la société ukrainienne révèle l’absurdité de la société russe. Continuer à lire … « Le cinéma ukrainien, outil de connaissance pour la solidarité »

« Mon nom est Andrea » : Nouveau film présenté au festival Tribeca 2022

Ce portrait documentaire d’Andrea Dworkin, figure majeure du féminisme de la deuxième vague, adopte une approche hybride, combinant matériel d’archives et performances d’actrices, dont Ashley Judd et Andrea Riseborough.

Le terme « icône féministe » s’applique certainement à Andrea Dworkin, mais comme la plupart de ces descriptions lapidaires (surtout celles qui utilisent le mot « icône »), elle a quelque chose de limitatif et de figé. Pratibha Parmar, une scénariste-réalisatrice britannique qui travaille à la fois dans le domaine du film non fictionnel et de la télévision à épisodes, transcende les étiquettes avec « My Name Is Andrea », un portrait façonné par le vécu de Dworkin, dont certaines expériences ont été horribles, et alimenté par son intellect radical et ses paroles incisives. Comme l’a dit un jour Gloria Steinem (l’une des productrices exécutives du nouveau documentaire), « Il existe à chaque siècle une poignée d’autrices et d’auteurs qui aident la race humaine à évoluer. Andrea a été l’une d’entre elles ». Parmar trace un profil sympathique qui reconnaît la complexité et le caractère controversé de son sujet et plaide pour la pertinence continue de son œuvre. Continuer à lire … « « Mon nom est Andrea » : Nouveau film présenté au festival Tribeca 2022 »

Femmes et révolution égyptienne – interview de Samaher Alqadi, réalisatrice de « As I Want »

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Samaher Alqadi, réalisatrice palestinienne, assiste au Caire aux violences infligées aux manifestantes de la révolution égyptienne de 2013. Alors qu’une de ses amies subit un viol collectif lors d’une manifestation, elle décide de filmer ses confrontations avec les hommes, et son combat pour les femmes. Elle délivre une lettre d’amour et de courage, à la fois violente et douce. « Si quelque chose a changé pendant la révolution égyptienne, c’est ceci : nous avons commencé à prendre conscience de notre force et de notre pouvoir. » Continuer à lire … « Femmes et révolution égyptienne – interview de Samaher Alqadi, réalisatrice de « As I Want » »

Grimpons au sommet d’un building histoire d’aller croquer quelques avions de chasse

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« La culture systémique du viol préside à l’organisation de nos sociétés occidentales. L’objet de ce livre est de montrer qu’elle irrigue aussi tout un pan de la culture pop : celui des dinosaures en littérature et au cinéma »

Loin des tristesses ou de l’arrogance de certaines analyses, Ïan Larue éclaire la nuit de ludiques images. Elle nous parle avec humour de dinosaures, de constructions mentales, de serpent et d’anathème religieux, « Les animales que nous fantasmons sous le nom de reptiles sont pensées comme notre envers diamétral », de scènes cultes hollywoodiennes, de reptiliennes et de déesses. Continuer à lire … « Grimpons au sommet d’un building histoire d’aller croquer quelques avions de chasse »

Levée de fonds pour le film « My name is Andrea »

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Interviewer : Quelle est, selon vous, la vertu la plus surfaite ?

Andrea Dworkin : La conformité et le conformisme. La normalité est gravement surfaite. Continuer à lire … « Levée de fonds pour le film « My name is Andrea » »

Cinéma en livre, une autre manière de voir les films

Consacrer un Repères à « Clint Eastwood » peut sembler une étrange tentative d’aborder l’art du cinéma. Jean-Louis Fabiani réussit la gageure en interrogeant la critique des œuvres du cinéaste pour cerner la « persona », le personnage qu’il interprète, et ce qu’il dit du contexte social et politique. Curieusement, ce ne sont pas les idées politiques de Eastwood – il est libertarien donc contre l’État et pour l’initiative individuelle – qui jouent un rôle mais la « persona ».

Continuer à lire … « Cinéma en livre, une autre manière de voir les films »

Le spectacle vivant en danger

Les festivals reprennent plus ou moins timidement. Le contexte périlleux, l’absence de déplacements obligent à des choix drastiques. Les grands rassemblements sont interdits qui obèrent leur rentabilité. La COVID19 pourrait-elle permettre que la culture opère la rupture avec la marchandisation qui sévit depuis, au moins, 40 ans. Qu’elle se considère comme un service public et pas une machine à faire du fric. L’Etat devrait prendre en charge ces secteurs pour les faire sortir de la logique du marché. Continuer à lire … « Le spectacle vivant en danger »

L’Institut du Monde Arabe (IMA) propose le tome 5 des Arabofolies

Soulèvements

Les printemps arabes, s’en souvient-on ?, avaient provoqué d’énormes espoirs de par le monde. Enfin les dictateurs étaient tirés de leur lit, obligés de partir ou de rendre des comptes. Enfin, les libertés démocratiques à commencer par les droits des femmes faisaient des pas importants, l’émancipation semblait la donnée principale de tous ces soulèvements. Continuer à lire … « L’Institut du Monde Arabe (IMA) propose le tome 5 des Arabofolies »

Le rêve créateur (et) Faire aimer le cinéma

Le rêve créateur

Pour fêter dignement les 100 ans de Federico Fellini (1920-1993), la publication du « Livre de mes rêves » est un cadeau merveilleux qui ouvre des portes à la compréhension de l’œuvre du cinéaste. Toute sa vie, il a noté ses rêves pour vivre plusieurs vies et alimenter ses films. La création provient des sortilèges de la nuit, du sommeil réparateur parce qu’il permet de faire fonctionner l’usine à fantasmes pour faire surgir d’autres possibles, d’autres réalités. Il se raconte que Fellini, à la fin de sa vie, ne pouvait plus dormir suffisamment avec comme conséquence des intrigues moins fournies en images. Continuer à lire … « Le rêve créateur (et) Faire aimer le cinéma »

Actualité du conte et de Charlie Chaplin

Le conteur est un commentateur de l’actualité se cachant derrière le fantastique ou la parabole. Les contes sont souvent revus, corrigés par le contexte. Ils sont vivants et dépendent d’un travail collectif d’interactions entre le conteur et le public. Stuart Heritage, journaliste au Guardian, a repris la tradition à son compte. Il mêle, comme le titre l’indique « Boris Johnson et les trois ours », les histoires immortelles racontées à nos enfants et les personnages de l’actualité pour faire surgir rires et réflexions sur notre époque plutôt étrange. Une réussite. Continuer à lire … « Actualité du conte et de Charlie Chaplin »

Ken Loach, ça fout les Boules et ça fait du bien ! Sorry, We missed You

Le topo du film est – semble-t-il au début – d’une ennuyeuse banalité : la vie quotidienne, les inévitables emmerdes, les récurrentes difficultés financières d’une famille de prolétaires ordinaires. Des anglais, de tendance Brexit ou pas Brexit ? Aucun indice dans le film.

J’ai bien sur ce point une idée, que je ne vous conterai pas… Continuer à lire … « Ken Loach, ça fout les Boules et ça fait du bien ! Sorry, We missed You »