Le porno est partout en ligne mais les pornocrates restent dans l’ombre

Patricia Nilsson, du Financial Times, explique l’engrenage des rouages technologiques, économiques et financiers derrière la montée fulgurante de MindGeek, le plus gros opérateur de sites pornos au monde, maintenant visé par une panoplie de recours suite au scandale dévoilé par Nicholas Kristof dans le New York Times.

Voici une leçon d’économie capitaliste qui se lit comme un roman (noir).

La société MindGeek, basée à Montréal et propriétaire des sites tels que Pornhub et RedTube, est tranquillement devenue le plus important pornographe au monde sans souffrir de surveillance ou de reddition de comptes.

Des visiteurs dans la boutique pop-up du village de SoHo à Manhattan, New York.

Il y a vingt ans, alors que Mario Salerni tournait un film pornographique dans une luxueuse villa de Prague, il aperçut pour la première fois les mordus d’informatique qui allaient secouer son industrie.

Le propriétaire de la villa m’a demandé si on pouvait offrir un sandwich à un jeune programmeur qui y louait une chambre,’ dit Salieri. ‘Le garçon était pâle et visiblement affamé.’

Quelques années plus tard, Salieri apprit que ‘le garçon’ venait de s’acheter sa première Rolls-Royce Phantom. À l’instar d’autres codeurs, il avait fait fortune en vendant des publicités sur les tous premiers sites pornos en accès libre, qui attirent aujourd’hui des centaines de millions de visiteurs chaque jour.

Longtemps menée par les magnats en peignoirs de satin comme le fondateur de Playboy Hugh Hefner, l’industrie des films pour adultes est maintenant dirigée par un groupe très discret composé d’experts en algorithmes, optimisation des moteurs de recherche et publicités ciblées. 

Nous étions tous occupés à compter nos millions générés par les ventes de VHS, de DVD, et de droits télévisuels … personne ne s’est préoccupé du danger (d’une nouvelle génération de pornocrates),’ explique Salieri.

La pornographie fait maintenant partie de la vie quotidienne, et constitue une large part de l’économie de l’internet

Dans l’ère d’internet, la porno est partout, mais ses propriétaires évoluent sous cape. La porno a joué le rôle de pionnière dans l’industrie mondiale de la publicité en ligne avec l’introduction des publicités ciblées, le marketing par courriel et le paiement-par-clic, et constitue maintenant une large part de l’économie de l’internet. Par ailleurs, les sites de porno extrême dénommés tubes’ ont suscité la controverse avec des vidéos référencées à l’exploitation des enfants et au trafic sexuel.

Cependant, on connait très peu le nouveau groupe d’opérateurs faisant fortune avec l’insatiable demande pour des contenus sexuellement excitants. Il n’y a pas de meilleur exemple que MindGeek, qui est tranquillement devenue le plus important pornocrate au monde sans souffrir de surveillance ou de reddition de comptes.

Cette société basée à Montréal détient plusieurs des sites les plus populaires, tels que Pornhub, RedTube et YouPorn. Les informations financières publiées dévoilent que MindGeek a atteint une taille gigantesque au sein de l’industrie en Europe et en Amérique du nord.  

Malgré cela, on dispose de peu d’informations factuelles sur cette société. C’est particulièrement vrai de son principal propriétaire – un homme d’affaires nommé Bernard Bergemar, dont le nom est presque complètement invisible sur internet mais qui peut prétendre au titre de magnat de la porno le plus accompli.

Bernard Bergemar 

Jusqu’à tout récemment, son identité était tenue secrète et n’était connue que d’un petit groupe de dirigeants de MindGeek et de leurs conseillers.

Le site de MindGeek affiche peu de traces de l’industrie des contenus réservés aux adultes. La compagnie a préféré se présenter comme un ‘pionnier en design, conception… et gestion des sites à grande circulation’. Haute circulation est le moins qu’on puisse dire.

La société, immatriculée au Luxembourg, attire chaque jour plus de 115 millions de visiteurs sur ses sites, et a enregistré des revenus de plus de $US 460 millions (383 millions d’euros) en 2018. Aux États-Unis le mois dernier, il y a eu plus de recherches pour ‘Pornhub’ que pour les mots ‘coronavirus’ ou ‘Trump’, d’après les données de Google.

MindGeek dit aux candidats à l’embauche qu’ils pourront ‘repousser les frontières des Big Data’, et révéler ‘les comportements des usagers dans un temps record’. Chaque jour, environ 15 téraoctets de vidéos sont téléchargés sur les sites de MindGeek, l’équivalent d’environ la moitié du contenu disponible sur Netflix.

Surveillance intense

Au cours des dernières années, les grands opérateurs internet sont devenus des noms connus et se sont attirés une surveillance accrue par les politiciens.

Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, se présente souvent à des audiences devant le congrès américain, et les politiques relatives aux contenus de YouTube font l’objet d’un large débat public. La porno en ligne n’a pas entièrement échappé aux pressions sur les grands opérateurs internet qui émergent des milieux politiques et réglementaires.

Mark Zuckerberg lors d’une audience devant un comité à Washington DC. Les opérateurs de porno en ligne échappent largement à la surveillance imposées aux sites pus ‘acceptables’ tels que Facebook (Bloomberg)

La semaine dernière, après des années de pressions contre la porno vengeresse – des enregistrements sexuels créés ou partagés sans consentement où la victime est souvent reconnaissable – et d’autres formes d’exploitation, Pornhub a retiré des contenus dont l’origine n’était pas vérifiée, jusqu’à ce que la société ait mis en application un nouveau processus de vérification des usagers.

La pornographie infantile est encadrée de façon stricte par des lois qui existent depuis longtemps. Malgré que MindGeek et des entrepreneurs comme Bergemar aient refaçonné une industrie qui est responsable pour une part significative de la traite sexuelle sur l’internet, ils sont demeurés dans l’ombre.

Les bailleurs de fonds des débuts de MindGeek – qui incluent des institutions de Wall Street comme JPMorgan – se sont assurés de demeurer sous cape eux aussi. Et les autorités réglementaires ont évité de leur adresser trop de questions.

Aucun politicien ne veut parler de l’industrie du porno parce qu’il leur faudrait alors admettre que ça fait partie de la vie de tous les jours,’ lance Kate Isaacs de l’organisation Not Your Porn, qui milite contre la diffusion d’images sexuelles sans consentement. ‘Par conséquent, il n’y a personne qui demande à une multinationale comme MindGeek de rendre des comptes.’

Le modèle d’affaires de MindGeek sera bien connu de ceux qui peuvent témoigner des perturbations lancées à partir de Silicon Valley.

La plupart des contenus pornographiques sur ses sites gratuits est téléchargée directement par les membres du public. À l’instar des médias qui font la promotion de leurs articles sur Facebook afin de profiter de son immense envergure – en espérant y glaner des souscriptions –, plusieurs studios de porno vont déposer des clips de leurs vidéos sur les sites de MindGeek en espérant que les utilisateurs voudront payer pour en voir plus. Mais une large part de la pornographie disponible sur les sites gratuits est volée.

‘Pornhub est le site pour adultes ayant le plus de trafic sur la planète, c’est l’argument qu’on présente aux clients’ dit un ex-employé

Jason Tucker, directeur général du cabinet conseil sur les droits d’auteurs Battleship Stance, dit que la porno est le contenu le plus piraté au monde tout simplement parce que ‘c’est le contenu le plus désiré au monde’.

Tucker, qui travaille avec les opérateurs de sites pornos depuis la fin des années 1990 et qui compte MindGeek parmi ses clients, affirme que les grands opérateurs établis de longue date tels que Pornhub sont ‘les plus responsables…  ils risquent trop pour ne pas se conformer aux lois’.

Mais plusieurs membres de l’industrie ne sont pas d’accord avec lui et tiennent MindGeek responsable de la percée du modèle d’affaires de la porno gratuite, qui a diminué les profits des pornographes, écrasé les plus petites compagnies et réduit la rémunération et les conditions de travail d’un nombre croissant d’acteurs et d’actrices.

Ils sont entrés dans le marché avec un modèle d’affaires fondé sur le piratage et détruit l’industrie, coulant plusieurs studios de production et actrices,’ dit Erika Lust, une pornographe basée à Barcelone. 

Elle dit que son équipe demande régulièrement à MindGeek de retirer ses vidéos de leurs sites – ‘à toutes les semaines, si ce n’est à tous les jours’ – puisque les règlements américains et ceux de la commission européenne exigent que le détenteur d’un droit d’auteur assure lui-même la vigie du partage illégal de ses créations.

MindGeek dit appliquer certains procédés pour détecter et retirer les vidéos qui enfreignent les droits d’auteur d’autres sociétés ou qui présentent de la pornographie infantile et d’autres types de contenu illégal.

Les réponses rassurantes de la compagnie sont néanmoins remises en question par des activistes comme Kate Isaacs qui s’est fait dire l’an dernier par un représentant de Pornhub que le site a ‘une couple de douzaines’ de personnes qui surveillent l’énorme quantité de contenus pornographiques qui y sont téléchargés.

MindGeek dit que les chiffres cités par Isaacs sont ‘inexacts’ mais a refusé de chiffrer les siens. YouTube compte environ 10 000 personnes agissant comme modérateurs des contenus téléchargés sur ses chaines. 

La nouvelle ère de la porno

L’homme de la nouvelle ère est Fabian Thylmann. Adolescent, il a développé en Allemagne à la fin des années 1990 un logiciel permettant aux opérateurs de sites internet d’introduire des publicités payantes en suivant les clics des utilisateurs d’un site. Il a permis d’entrevoir le potentiel lucratif du marketing en ligne pour les sites offrant quelque chose de vraiment attractif – comme des vidéos gratuites de relations sexuelles.

Avec les profits de sa première entreprise, Thylmann a repris des sites et des pornographes qui peinaient à concurrencer les sites gratuits pleins de vidéos volés. Son coup de chance arriva lorsque les opérateurs montréalais des sites Pornhub et Brazzers – des sites profitables et des marques de commerce établies dès 2010 – ont décidé de vendre leurs opérations.

A Bangkok un homme thaïlandais proteste contre la décision de bannir le site de contenus réservés aux adultes Pornhub en Thaïlande.

Cette transaction de plus de $130 millions laissa Thylmann sous pression de trouver des liquidités pour financer l’expansion de son empire de porno, nommé Manwin.

Thylmann n’a pas répondu à nos demandes de commentaires mais il a déclaré dans une conférence sur les start-ups en 2016 que les bailleurs de capital-risque sourcillaient, et lui disaient ‘les chiffres sont formidables, mais c’est de la porno, je ne parviendrai pas à faire approuver cela par mon conseil.’

La solution s’est présentée en 2011 sous la forme d’un prêt de $362 millions consenti par 125 bailleurs de fonds secrets qui – d’après l’un d’eux – incluaient le groupe de gestion Fortress Investment, JPMorgan Chase et l’Université Cornell. Les deux sociétés ont décliné notre invitation à commenter et l’université a répondu que les portefeuilles de ses gestionnaires de fonds étaient confidentiels.

Thylmann a dit aux participants à la conférence que les intérêts sur la dette ‘étaient très très coûteux, si je vous disais combien, vous tomberiez de votre chaise et m’appelleriez fou.’ Mais ‘une très belle marge (bénéficiaire) de 25 pour cent’ parvenait à justifier le coût exorbitant du financement de la croissance.

Avec ces fonds, cette entreprise de développement de logiciels passa de 200 à 1200 employés en l’espace de trois ans, et fonda des douzaines de filiales localisées partout, de Montréal et du Luxembourg jusqu’en Irlande, à Chypre et dans les îles Vierges britanniques. 

Thylmann était devenu le magnat mondial du porno, mais son étoile s’est éteinte brusquement en 2012 lorsque les autorités allemandes l’ont accusé d’évasion fiscale. Peu après, il a vendu la société à deux de ses dirigeants, Feras Antoon et David Tassillo, qui l’ont renommée MindGeek et l’exploitent depuis Montréal. Ils ont tous les deux refusé de commenter le présent article.

Le siège social de MindGeek, au 7777 boul Décarie à Montréal. La société, immatriculée au Luxembourg, aui a enregistré des revenus de plus de $ 460m en  2018, attire plus de 115 millions de visiteurs chaque jour sur ses sites.

MindGeek collige des données sur les fantasmes sexuels de centaines de millions de personnes, ce qui détermine les contenus qu’elle commande auprès des pornographes pour ses pages à souscription payante, dont elle fait subséquemment la promotion à travers son énorme réseau de sites ‘tubes’ pour rejoindre son immense public.

Lorsqu’un contenu ‘gratuit’ est un échec, la demande pour les pages payantes augmente et vice versa, ce qui est lucratif pour MindGeek d’une façon ou de l’autre, dans ce que Thylmann appelle ‘une concurrence interne’.

C’est ce qui explique que MindGeek est l’un des acteurs les plus puissants de l’industrie, parce qu’ils détiennent tous ces sites gratuits et ils ont tout le trafic et ils n’ont pas besoin de dépendre de qui que soit d’autre,’ a-t-il dit en 2016.

Et pourtant, jusqu’en date de ses plus récents états financiers en 2018, MindGeek n’affichait que de très modestes profits.

Les bénéfices avant impôts ont atteint $38,3 millions en 2018, en augmentation depuis 2017 où ils atteignaient $9,7 million et $26 millions l’année précédente, avec des revenus nets approchant les $500 millions.

Le poids de la dette contractée par Thylmann pourrait expliquer la faiblesse des profits, puisqu’on lit dans les états financiers de MindGeek que la société a payé pendant plusieurs années un taux d’intérêt annuel de 20,4 pour cent sur des prêts qui s’élevaient en 2018 à $370 millions. 

Mais le flux des recettes passe par un réseau complexe de filiales où MindGeek ne détient, au plus, que le tiers des parts, et où Bergemar détient une part importante des actions d’après une source proche de la société.

Ces filiales ont été mises sur pied peu après le changement de contrôle en 2013, et elles contrôlent à leur tour un réseau de sociétés qui reçoivent de MindGeek des droits pour les marques de commerce qu’elle exploite et qui versent leurs dividendes à des actionnaires non identifiés.

MindGeek a une dette de $200 millions envers une des filiales mise sur pied au moment où Bergemar s’est joint à l’entreprise, dette qu’elle acquitte avec des versements mensuels qui varient de $1,5 million à $1,8 million, ces montants pouvant éclipser le montant des profits annuels qu’elle déclare.

Peu après le refinancement de la dette de MindGeek en 2018, une autre filiale a fourni $149 millions à deux sociétés qui détenaient des licences MindGeek et généraient des flux de trésorerie, en même temps qu’elle versait $24 millions en dividendes à ses actionnaires.

Bergemar n’est pas mentionné dans les divulgations corporatives de la compagnie et a refusé de nous parler. Mais plusieurs sources nous ont confirmé que Bergemar est le plus important propriétaire au sein d’une structure corporative très complexe où MindGeek exerce un contrôle sur les filiales, et il est son plus grand bénéficiaire.

MindGeek n’a pas voulu dire qui détient ses titres de créances, mais un ex-investisseur dit que l’un de leurs plus importants banquiers était le gestionnaire de fonds californien Glendon Capital, qui dit rechercher des ‘entreprises en difficultés’. Glendon n’a pas voulu commenter, mais une source proche nous dit qu’ils ont vendu leurs titres.

L’opacité de la compagnie ne se limite pas à son mode de financement mais s’étend à sa structure organisationnelle – les dirigeants qui figurent dans les divulgations corporatives sont introuvables sur internet, et il y a peu d’indices à leur sujet.  Bergemar apparaît dans trois résultats sur Google qui sont tous reliés à son témoignage, en tant qu’administrateur, dans le cadre d’un recours vieux de dix ans contre RedTube, le site porno acquis par MindGeek peu après le départ de Thylmann.

Précédemment, les médias ont rapporté que Thylmann a vendu la société à Tassillo et Antoon en 2013, et que leurs noms sont les seuls qui figurent dans le registre des actionnaires de MindGeek – sauf pour des fiducies familiales anonymes et des sociétés fictives.

MindGeek nie être le plus important pornocrate au monde, un statut qui militerait en faveur d’une surveillance plus assidue, et pointe du doigt des concurrents tels que WGCZ Holding, une société immatriculée en Tchécoslovaquie qui gère les sites tubes Xvideos et Xnxx, détenues par deux citoyens français ayant le même nom de famille.

Cependant, à l’interne, la compagnie est moins humble, disent des ex employés. ‘Pornhub est le site réservé aux adultes avec le plus de trafic sur la planète, c’est le message que nous livrons aux clients’, dit un ex-employé qui s’occupait des comptes client chez la filiale en charge du réseau publicitaire, TrafficJunky. ‘Ils faisaient plus d’argent que tous les autres (dans l’industrie).’

Les données de la bande passante de la société de réseaux Sandvine confirment que Pornhub est le site porno le plus populaire au monde. Le rival Xvideos s’en approche mais MindGeek contrôle un réseau entier de sociétés liées, avec des filiales telles que TrafficJunky et le service de vérification de l’âge AgeID qui solidifient son arsenal de sites et de plateformes payantes les mieux cotés.

Des critiques disent que le tabou du sexe a permis à MindGeek et d’autres opérateurs de rester sous le radar des autorités de réglementation.

Alors que la filiale de Google YouTube a été traînée devant les politiciens pour avoir failli à identifier et retirer des contenus piratés ou des contenus illégaux montrant des personnes subissant des préjudices, les critiques de MindGeek et d’autres sites tubes ont été plus mesurées.

YouTube est plus visible et plus consciente du risque pour sa réputation,’ explique Lorna Woods, professeure de droit internet à l’Université d’Essex.

Madame Woods, qui a rédigé des sections cruciales de la nouvelle loi britannique sur les préjudices subis en ligne, dit qu’elle n’a pas porté beaucoup d’attention à MindGeek jusqu’au printemps dernier, ‘ce qui est paradoxal, étant donné l’étendue de ma recherche sur le terrain’.

Bien que MindGeek ait pu profiter du fait de passer sous les radars, la société se trouve continuellement aux prises avec de plus petits opérateurs qui tentent de la détrôner.

MindGeek intente souvent des recours contre les petits opérateurs qui auraient piraté ses contenus, en utilisant une filiale immatriculée à Chypre qui a demandé à Google plus de 213 millions fois de retirer des contenus partagés illégalement.

Dans l’un des recours les plus récents, déposé en février auprès d’un tribunal du district de Washington, MindGeek accuse deux plus petits pornographes de ‘violation patente’ de ses droits d’auteur, alléguant qu’elle subissait ‘un préjudice sérieux’ à son chiffre d’affaires et que cela ‘devait cesser immédiatement’. Toutefois, MindGeek a déclaré ne pas pouvoir localiser les opérateurs des sites qu’elle espérait fermer.

La pornographe Erika Lust dit que l’industrie a maintenant une réputation ‘sordide et cachottière’ avec de nombreux sites n’affichant aucune information sauf pour l’adresse d’une boîte postale.

Ces gens décident de ce que nous trouvons, et plus important encore, ce que nos enfants trouvent en ligne,’ dit-elle. ‘On a besoin de savoir qui contrôle le genre de sexe qu’on nous donne à voir.’

Traduit par TRADFEM avec l’aimable autorisation de l’autrice.

https://tradfem.wordpress.com/2021/01/17/la-porno-est-partout-en-ligne-mais-les-pornographes-restent-dans-lombre/

Version originale :

https://www.afr.com/companies/media-and-marketing/porn-is-everywhere-online-but-its-owners-are-out-of-sight-20201221-p56p8p

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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