Suite à l’appel « La colère des quartiers populaires est légitime » nous appelons à
Une chaîne humaine contre les violences policières
dans les quartiers populaires
Le 11 mai à 18H30
En respectant les gestes sanitaires,
au départ du pont de l’Île Saint-Denis.
RDV Station de tramway : L’Île-Saint-Denis
Les premières organisations qui soutiennent et appellent à participer à la chaîne humaine :
Attac, Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne
Acceptess-T
Cedetim, Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale
CCIF, Collectif contre l’islamophobie en France
CGT, Confédération générale du Travail
CGT Ferc-Sup Paris 8
Collectif du 10 novembre contre l’islamophobie
Collectif Romain Rolland Ivry
Collectif Vie Volées
Comité Adama
Comité vérité et justice pour Gaye Camara
Comité vérité et justice pour Lamine Dieng
Compagnie Jolie Môme
Coordination Pas Sans Nous
Diem25 France, Mouvement pour la démocratie en Europe 2025
ENSEMBLE !
FASTI, Fédération des Associations de solidarité avec toutes et tous les immigré·es
Fédération SUD-Rail
FUIQP, Front uni des immigrations et des quartiers populaires
Justice pour Matisse
Justice pour Selom
Franc Moisin citoyenne
LDH, Ligue des droits de l’Homme
NPA, Nouveau parti anticapitaliste
PEPS, Pour une écologie populaire et sociale
UCL, Union communiste libertaire
UCL Saint-Denis
Union syndicale Solidaires
Union départementale Solidaires 93
Union locale SUD-Solidaires Saint-Denis
UNPA – UVP-filmer la police
…
Parmi les premier·es signataires individuel·les :
Hamid Ait Omghar
Marion Alcaraz, juriste
Torya Akroum, cheminote
Verveine Angeli, Union syndicale Solidaires
Hind Ayadi, habitante de Garges les Gonesse et militante associative, fondatrice d’espoir et création
Amal Bentounsi, UNPA
Olivier Besancenot, porte-parole du NPA
Saïd Bouamama, sociologue, membre du FUIQP
Sabrina Bousekkine, association Emergence, Blanc-Mesnil
Youcef Brakni, militant des quartiers populaires
Abdourahmane Camara
Ismahane Chouder, formatrice
Alexis Cukier, philosophe
Luc Decaster, cinéaste et militant du collectif Ali Ziri
Christine Delphy, féministe, sociologue
Eric Fassin, sociologue
Mohamed Gnabaly, Maire de l’Île-Saint-Denis
Michelle Guerci, journaliste
Boualem Hamadache, secrétaire du syndicat SUD conseil départemental de Seine-Saint-Denis
Ladja Hamidouche, collectif de soutien aux Roms Argenteuil
Dawari Horsfall, militant associatif et conseiller municipal à Massy
Fethia Kerkar
Aude Lancelin, Journaliste
Mathilde Larrère, historienne
Jessica Lefevre
Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
Fabien Marcot, graphiste
Zouina Meddour, militante associative, Blanc-Mesnil
Moustapha Mansouri, collectif contre les violences policières Argenteuil
Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis
Hanane Miloudi, association Emergence, Blanc-Mesnil
Mame-Fatou Niang, Enseignante-Chercheure
Océan, Comédien
Jean-François Pelissier, porte-parole d’Ensemble !
Philippe Poutou, porte-parole du NPA
Théo Roumier, syndicaliste et libertaire
Julien Salingue, docteur en science politique
Aïssata Seck, adjointe au maire de Bondy
Omar Slaouti, militant antiraciste
Azzedine Taibi, Maire de Stains
Assa Traoré
Pour rappel voici le texte publié le 24 avril dernier.
La colère des quartiers populaires est légitime
Dans la nuit du 19 au 20 avril, plusieurs quartiers populaires ont connu des nuits de révolte.
La veille au soir, un homme a failli perdre sa jambe à Villeneuve-la-Garenne après une violente tentative d’interpellation policière et c’est bien cela qui a mis le feu aux poudres.
Les populations qui vivent dans les quartiers populaires sont en première ligne face à la crise sanitaire : elles sont parmi celles qui travaillent dans les « secteurs essentiels », celles qui permettent à notre société de ne pas s’effondrer aujourd’hui.
Pourtant, les inégalités sociales, déjà criantes, sont renforcées par la gestion du coronavirus et vont exploser avec la crise économique et sociale à venir. Ce dont témoigne déjà, entre autres, la surmortalité particulièrement élevée en Seine-Saint-Denis depuis le début de l’épidémie.
Les discriminations racistes, déjà insupportables, sont renforcées par l’impunité policière et les violences et humiliations se multiplient dans les quartiers populaires. On peut y ajouter le couvre-feu discriminatoire imposé aux habitant·es de ces quartiers par la ville de Nice. Ces injustices flagrantes sont documentées, nul ne peut les ignorer.
Alors nous le disons très clairement : nous refusons de renvoyer dos-à-dos les révoltes des populations dans les quartiers populaires et les violences graves et inacceptables exercées par la police.
Nous n’inversons pas les responsabilités et nous le disons tout aussi clairement : ces révoltes sont l’expression d’une colère légitime car les violences policières ne cessent pas.
Les inégalités et les discriminations doivent être combattues avec vigueur et abolies : avec les populations des quartiers populaires, nous prendrons part à ce juste combat pour l’égalité, la justice et la dignité.
Cet appel a été publié le 24 avril sur le Bondy Blog, Mediapart et Regards.
Une conférence de presse retransmise en direct s’est tenue le lundi 4 mai avec Omar Slaouti du Collectif du 10 novembre contre l’islamophobie, Céline Verzeletti de la CGT, Youcef Brakni du Comité Adama, Verveine Angeli de l’Union syndicale Solidaires, Mohamed Bensaada du Syndicat des quartiers populaires de Marseille, Aurélie Trouvé d’Attac.